La silhouette générale du syrphe, ainsi que ses couleurs jaune et noir, lui doivent d'être souvent confondu avec la guêpe. Les scientifiques parlent d'un mimétisme "batésien" dans la mesure
où cette espèce sans défense profite ainsi de la répulsion qu'exerce la guêpe, beaucoup plus dangereuse, sur de très nombreux prédateurs.
Néanmoins, toute médaille a son revers et le syrphe est, plus qu'à son tour, la victime innocente de l'homme.
Or, non seulement le syrphe est totalement inoffensif pour nous (il ne pique pas) mais il se comporte comme un véritable bienfaiteur pour les plantes.
Le syrphe ceinturé n'hésite pas à pondre ses oeufs au sein même des colonies de pucerons, l'hécatombe est terrible parmi les oeufs mais les larves qui échappent aux pucerons
se nourrissent alors de ceux-ci jusqu'à détruire la colonie entière. Les dernières études semblent même montrer que ce serait la plante elle-même qui, dès qu'attaquée par les pucerons, émettrait un signal
d'appel aux syrphes . . .
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